Fier de collaborer à la "Out Campaign" - Proud participant in the "Out Campaign" - Go take a look

The Out Campaign: Scarlet Letter of Atheism

2008/12/24

Pappy


Pappy, originally uploaded by Digit-Ized.

Bien oui. Je suis grand père et voici l'objet de toute notre affection.
Christophe est né le 19 novembre 2008.

2008/08/08

Studio Boo


James 6 Vintage, originally uploaded by Amber... Bamberboo. Click either to get to Amber's Flickr photo site.

A "Cyber friend" of mine has just opened a photography studio in Scotland and has confided that now all she needs is "to do a little advertising"
Well from Canada, there isn't a lot of business to be had but I'm just passing the word. Amber is a great photgrapher, trukly close to her subjects and will make yuo look better than you do in real life. Althoug it wasn't hard to do with little James over here.
You can visit the studio right here. http://www.studioboo.co.uk/index2.php

2008/07/17

Une de mes photos retenues

Cette photo avait été retenue pour le site de cartes touristiques en ligne de Schmap. On vient de m'apprendre qu'elle avait aussi été retenue pour le site en ligne pour les iPhones et iPod touch pour Schmap aussi. Qui sait, une autre Henri Cartier Besson?

2008/07/13

Secret de consultant

La raison principale pour laquelle un consultant ne peut dire la source du vrai problème du client c'est que la plupart du temps, c'est la source du problème qui a embauché le consultant.

2008/06/30

Harfang des Neiges


Harfang, originally uploaded by Digit-Ized.

Lors d'une visite au Écomuseé à Ste-Anne de Bellevue dans l'ouest de Montréal. Vraiment une belle place, allez voir mon site Flickr pour en voir plus


2008/06/26

Graham Chapman's funeral

I am a full-fledged fan of all things Monthy Python. This is a video taped at Graham Chapman's funeral. Funny and sad all at once. 

Je suis un fan inconditionnel de Monthy Python depuis au moins 35 ans. Graham Chapman, un des fondateurs est décédé et voici un extrait du témoignagne de John Cleese, un des co-fondateurs.
Aussi la chanson "Always look on the bright side of life" du film "Life of Brian".
Triste et drôle à la fois.

2008/06/24

George Carlin

On dit que la mort est la normalité de la vie. Je suis bien d'accord. Sauf que...
Des gens, souvent des parfaits inconnus, vous montrent des côtés de la vie que vous n'auriez pas vu autrement. Pour moi, ce fût le cas pour George Carlin, le grand père des humoristes américains.
Grossier, irrévérencieux, toujours en colère contre l'establishment et les préjugés, George avait une façon bien à lui de vous le laisser savoir.

Si ça vous tente, allez voir le blog de sa compagnie http://www.georgecarlin.com/ Ou encore un très court article érit par Jerry Seinfeld
Et un article publié dans le très respectable New York Times
Tout en anglais, évidemment.
Rest in peace George. Une paix que tu n'as peut être pas eux ici.
Merci à l'héritier de me l'avoir laissé savoir.

2008/06/20

Photoshop Disaster - Take 2

Je ne peux simplement pas résister.
C'est sans doute un tueur / démembreur en série qui veut se faire passer pour un jardinier. Le problème c'est qu'il laisse ses membres traîner partout!

Photoshop Disasters

Les "artistes" qui utilisent Photoshop et pire encore les modèles qui espèrent que des artiste vont utiliser photoshop devraient vraiment jeter un deuxième coup d'oeil avant la publication du produit final. La pauvre fille est peut être en string très serré, mais il devait vraiment être trop petit lors du shooting.
Vu sur un site de "Photoshop Disaster".

Allez checker ce site http://photoshopdisasters.blogspot.com/

Vraiment drôle

Pierre Léon Lalonde

Pierre Léon, un nom inhabituel pour un gars tout à fait spécial. Rencontré une seule fois lors du lancement de son livre, j'ai tout de suite compris que le gars était vrai. Aye, c'est pas rien et ça court pas les rues de Montréal du vrai monde.

Chauffeur de taxi, écrivain, bonne gueule à la télé, photographe. Pas toujours nécessairement dans cet ordre. J’me dis que le talent est certainement pas réparti également et que certains en attrapent plus que d’autres au passage. Tant mieux que des gens comme Pierre le partagent avec nous.

Aller checker son blog. Ça vaut vraiment le détour.
Aller checker ses photos. Ça vaut vraiment le détour.
Si vous voulez écouter sa voix, cliquez.
Et si vous repassez par ici, le lien vers son blogue est toujours à gauche de ma page

2008/06/17

Roger McGuinn

Ceux d’entre vous qui êtes âgés de plus de 45 ans vous souviendrez de « The Byrds » et de leur chanteur principal Roger McGuinn, ben imaginez vous donc qu’il a un blog lui aussi. Écrit par un de ses "roadies" mais très proche de la réalité. Un bon mélange de musique, tour dates, un peu d'arrière scène et des nouvelles de Camilla, sa femme, tour manager etc.
Son blog est ici.
Un peu de nostalgie.

2008/06/05

Que sommes-nous en train de devenir?

J’imagine qu’un bout de n’importe quel blogue parle de choses « d’actualité ». Le mien le fait certainement de temps en temps.

Même si le drame s’est passé il y a quelques semaines et que les funérailles sont maintenant dernière nous, le meurtre insensé de Nancy Michaud ne laisse personne d’insensible. Des tonnes d’encre, de papier, d’heures en onde ont couvert l’événement de long en large, je n’y ajouterai rien sauf que de vous dire combien je trouve que c’est un drame épouvantable, qui ne s’explique pas et que des fois, juste des fois, j’aimerais qu’on soit moins « humains » et plus « tribus » et qu’on se venge, brutalement, animalement.

Là n’est pas mon propos. Mon questionnement est tout à fait ailleurs, le meurtre lui-même dépassant largement mon entendement. Qu’on mette une balle dans la tête du meurtrier (surtout si les dernières accusations de
nécrophilie sont vraies) pis que ça finisse là. Un animal enragé, on le tue, pis on passe à autre chose.

J’ai sursauté quand Sophie Thibault aux nouvelles TVA nous informe que « 5 psychiatres étaient sur place aux funérailles pour venir en aide à ceux qui en auront besoin ».

Aye le monde! Mis à part son mari, ses enfants et ses très proches, prenez sur vous autres batince! C’est triste, c’est un drame. Mais c’est un drame personnel et privé. Cela vous touche-t-il tellement que vous avez besoin d’uns psy?

Quel genre de société avons-nous créée qu’au moindre drame, les « lo-logues » sont dépêchés sur les lieux pour « venir en aide » à ceux qui ont été éprouvés? Nous avons tous vécu des drames. J’avais un bon ami qui s’est noyé à 16 ans. J’ai une grande tante qui a été frappée par un train en plein village. J’ai eu des collègues de travail qui se sont suicidés, d’autres qui sont morts subitement laissant familles et amis presqu’à la dérive.

Au secondaire, mon fils a partagé la peine d’un ami dont le frère s’était suicidé. À 14-15 ans, c’est un méchant drame! Mais les familles se sont regroupées autour des leurs, j’ai essayé de l’écouter et d’en prendre soin du mieux que j’ai pu, les parents de ses amis aussi et les parents du jeune ont « dealé » avec le drame du mieux qu’ils pouvaient. Une armé de psys n’est pas débarquée à l’école.

Les drames font aussi partie de la vie. Pourquoi avons-nous COLLECTIVEMENT besoin d’aide psychologique ?

Plus ça va, moins nos jeunes seront équipés pour faire face à la vraie vie. Plus on va devenir de plus en plus dépendants sur la société maternante.

La solution? Arrêtons donc, individuellement et surtout, surtout collectivement, d’attendre que « l’autre » nous prenne en main.


Aye le monde, n’êtes vous pas plus fort que ça?

2008/05/22

Déjà parfait


Déjà parfait - Already perfect, par Digit-Ized. (c'est mon nom d'emprunt de photographe)

Ça fait des semaines que je le sais mais pour toutes sortes de raisons j'attendais. Mais avec les dernières échographies que "l'héritier et sa douce" m'ont envoyées, là je suis juste pus capable.

Si vous voulez voir plus de photos, cliquez sur le lien et cela vous dirigera sur mon site de photos. J'en aurai beaucoup à dire, pour l'instant je veux juste commencer ici en publiant la photo du "plus parfait bébé du monde"

2008/05/14

Saviez-vous?

Que Reno dans l'état du Nevada est situé à l'ouest de Los Angeles dans l'état de la Californie?
Je pensais que ça pourrait vous intéresser

Numérologie

J’veux pas être méchant ni rien de tel et croyez moi je sympathise avec ceux qui souffrent suite au tremblement de terre en Chine cette semaine, le 12 mai 2008. Mais, parce qu’il y a toujours un « mais », je voulais attirer votre attention sur la stupidité autour de la numérologie.

Les chinois croient dur comme fer dans le pouvoir du chiffre « 8 ». Ils ont même décidé de faire la cérémonie d’ouverture des prochains jeux olympiques le 8 du 8, 2008 (le 8 août 2008), à 8h00 le soir. Disons que l’utilisation de l’heure universelle de 20h00 les aurait enfargés pas mal, donc on décide d’utiliser l’heure américanisée, parce que c’est plus commode. Je veux bien, ils sont maîtres chez eux et peuvent bien décider ce qu’ils veulent.

Par contre, juste pour prouver que la numérologie (et de tout ce qui pourrait être classé sous hocus pocus), ne marche simplement pas, saviez vous que le tremblement de terre est arrivé 88 jours avant l’ouverture des jeux? Je me demande bien comment ils vont récupérer ça, comment ils vont expliquer que le chiffre huit est à chier finalement. Pis pas juste les chinois, tous ceux et celles qui croient en la numérologie.

Ah, en passant, le tremblement de terre a scoré 7,8 sur l’échelle Richter. OK ça aurait pu être 8 vous allez m’dire mais ça aurait pu être 7,6 ou n’importe quel autre chiffre entre 1 et 7,9 aussi.


Stay tuned.. j’ai plein d’opinions sur la numérologie.

2008/05/13

Dans le Koran

J'ai lu ce qui suit dans le Koran:
"Le lion et l'agneau coucheront dans la même étable"
Moi je pense que c'est peut être vrai mais que l'agneau va avoir de la misère à dormir.

Prouvez moi que j'ai tort.

Tous les énoncés généraux sont faux!
(Note to Anon.. OK Je l'ai corrigé pfffft)

2008/05/05

?????

Commentaire du blogeur..
C'est avec des conseils comme ça qu'on a presque gagné la coupe..
Quand t'es gardien de buts, y a personne derrière toi...

Guy Carbonneau, entraîneur du Canadien

2008/05/04

Ça m'énerve!

Samedi matin dans "La Presse" (dont le slogan est "Je pense..donc je lis La Presse")


Moi je pense que je vais lire le "Journal de Montréal" (dont les journalistes font aussi des niaiseries du genre mais au moins le Journal ne se prend pas trop au sérieux)

2008/04/29

Les Canadiens

Vous pensiez que j'allais vous parler du club de hockey hein? - Ben non, c'est plein de monde qui fait ça, moi je regarde et je rage c'est tout....

Je m’excuse à l’avance à tous les biens pensants, aux « politically correct » et autres cœurs sensibles. Soyez avisés, ne laissez pas vos enfants lire ce qui suit, ça pourrait leur faire réaliser des choses. C’est plein de préjugés, de choses pas fines et vous courez la chance de faire des « hoooon » et des « ahhhh ».

Un homme Pakistanais est reçu au Canada et décide de s’établir à Montréal. Heureux sans bon sens, il décide de se rendre au centre ville et s’approche de la première personne venue en lui disant : (J’ai traduit parce que mon blogue est en français mais sachez que toutes les conversations se passent en anglais)

« Bonjour mon bon monsieur, je voulais simplement vous remercier vous un des grands Canadiens de m’accueillir dans votre grand et généreux pays »

« Mais je ne suis pas Canadien, je suis Jamaïcain man! »

Le Pakistanais continue sa route et rencontre une dame et lui répète sa phrase pour se faire répondre :« Moi pas Canadienne, moi Vietnamienne »

Dérouté, il rencontre un autre jeune, répète la même chose.

« Mais je ne suis pas Canadien monsieur, je suis Français »

Il commence à se poser de sérieuses questions quand il rencontre une autre dame. Il commence la conversation de la même manière pour se faire répondre que « ye ne souis pas Caaaanaaadienne m’sieur, ye souis Soudanaise »

Il prend une dernière chance avec un homme qui, selon lui, semble être un Canadien.

« Fuck you Packi, I’m not a Canadian I’m a Mohawk Warrior » (Même les Iroquois refusent qu’on traduise leurs paroles)

Il se demande bien dans quel pays il est arrivé, ce n’est certainement pas le Canada. Alors il rencontre un jeune les cheveux toutes sortes de couleurs, du métal dans la bouche un air un peu perdu et lui dit la même chose.

Le jeune lui répond : « Aye man ta gueule, tu pourrais m’parler en Frrrrançà s’tie d’maudit immigré, pis à part ça chus pas Canadien OK, chus Québécois »

Et le Pakistanais demande au jeune dans un français très pauvre:
« Mais ils sont où les Canadiens? » et le jeune lui répond :
« Sais pas man, y doivent être au travail »

2008/04/23

Je déteste le service à la clientèle

Je déteste le service à la clientèle au téléphone en général et celui de Rogers en particulier et avec toute l’animosité dont je suis capable.

Mercredi 23 avril. J’appelle pour de l’aide – évidemment . Après les touches de 1 et de 2 et ainsi de suite, le répondeur automatique me met en file d’attente. Pendant ce temps Rogers me bombarde de publicité mais je suis bon joueur et j’écoute tout en travaillant.

On me répond :

« mercid’avoirappelérogersmonnomest Abdoulmaismonsystèmenefonctionnepasest-cequejepeuxvoustransféreràquelqu’und’autresilvousplait? »

« ??????? » « Euh pardon monsieur j’ai absolument rien compris »
Le gars me répète mais un peu plus lentement et avec un accent de je ne sais trop où…Et il me répète EXACTEMENT la même chose.

« Merci d’avoir appelé Rogers mon nom est Abdoul mais mon système ne fonctionne pas est-ce que je peux vous transférer à quelqu’un d’autre sil-vous-plait »

Là j’ai pas été fin et je lui dit « Non monsieur Abdoul, cela ne me dérange pas d’attendre »

Il était mélangé pas rien qu’un peu. J’ai dû reprendre le contrôle.

« Est-ce que j’ai d’autres choix? »

« Euhh pas vraiment monsieur. Je vous transfère. Est-ce qu’il y a quelque chose d’autre que je puisse faire pour vous Monsieur »

La seule chose qui m’énerve plus qu’un préposé au service qui parle vite c’est un préposé au service qui ne pense pas.

« À part régler mon problème, pas vraiment. Merci »

« Merci d’avoir appelé Rogers Monsieur, je vous transfère à un collègue »


La seule chose qui m’énerve plus qu’un préposé au service qui parle vite et qui ne pense pas, c’est un préposé au service qui n’arrête pas de me dire merci alors que je n’ai rien fait.

2008/04/14

Leadership

Le problème avec la plupart des emplois c'est que la majorité des jobs ressemblent à un attelage de chiens.

Tout le monde tire très fort mais le seul qui a une belle vue c'est le "lead dog". Les autres regardent tous l'autre t de c travailler.

2008/04/11

Les Olympiques

Ça s’en vient, on le sait, tous en profitent pour apprendre au reste du monde que la Chine occupe le Tibet. C’est pas de ça que je veux vous parler. Assez de reporteurs, bloggeurs et autres de ce genre s’en chargent.

Moi je veux vous parler des marathoniens.

Commençons donc par les origines du marathon.

Selon des sources fiables (OK OK Selon Google), 10 000 hoplites athéniens lancent une attaque contres les troupes Perses débarquées sur la plaine de Marathon. Largement supérieurs en nombre, les Perses subiront pourtant une déroute radicale. La légende affirme que seulement 192 grecs sont morts contre 6400 Perses. Toujours selon la légende, un soldat du nom de Philippidès court alors jusqu’à Athènes annoncer la victoire et meurt d’épuisement immédiatement après.

Bon le reste c’est pas important… sauf deux points.


Un, la distance entre Marathon et Athènes c’est 42 km d’où la distance courue par les marathoniens dans les temps modernes - (merci à mon ami Jean-Luc qui ne cesse de me fasciner avec sa culture).

Mon deuxième point c’est que le gars est mort!!!! C’est tu pas assez pour vous convaincre de ne pas faire ça???

Hier (le 9 avril 2008), aux nouvelles un marathonien démonstrateur-contre-l’occupation-du-Tibet-par-la-Chine à San Francisco nous disait qu’il n’avait pas peur de se faire arrêter pour avoir participé à la dénonciation parce que (et je cite) : « Je suis marathonien vous savez, faudrait qu’ils m’attrapent pour m’arrêter ». (OK je le sais que quand on met un deux points suivi d’une marque de citation que ça devrait être une citation mais tous mes lecteurs n’ont pas votre éducation).

Faut tu être sans dessein? Aye les jambes, une balle de caoutchouc dans le dos, pense pas que ça va plus vite que tes running shoes? Y a juste quelqu’un de San Francisco qui pourrait dire une niaiserie du genre. Mais à bien y penser la stupidité n’a pas de nationalité. Tiens, « Nation alitée » – faudra qu’on y revienne, c’est un filon intéressant.

Moi les marathoniens me font sourire. Pas rire, sont pas si drôles, juste sourire, comme un bébé qui a des coliques.

Courir au moins 42 km, à tous les jours en entrainement et pendant les olympiques, faut être détraqué quelque chose de rare. C’est certain qu’ils refoulent une peur. La course sans objectif de destination c’est certain que tu fuis quelque chose. Va voir un psy pis laisse la place aux auto et aux motos veux-tu?

Pis c’est quoi l’affaire de courir? Je suis à Montréal et je regarde la rue. Plein de taxis, de bus, puis si tu tiens absolument à marcher, ben il y a une station de métro pas loin. OK pas au coin de la rue, mais une petite marche tranquille de 5 – 10 minutes ça va être assez.

Puis moi juste à l’idée de marcher ou pire COURIR 42 km je suis déjà fatigué. Moi je marche 1 km, prends un petit break, bois mon 7 Up (pas diète évidemment), je repars, marche un autre km, me repose sur un banc de la piste cyclable, regarde le monde passer. Puis là dans un élan d’exercice, je remarche le 2 km jusqu’à la maison et je m’étend sur le sofa avec mes chips. Parfait j’vous dit...juste parfait.

Puis anyway, les marathoniens sont tellement entourés qu’il n’y a rien de spécial là-dedans. J’ai déjà marché 30km quand j’avais leur âge. Y a rien là. Puis sont commandités mur à mur, surtout par des compagnies qui font… des souliers de courses. On s’entend qu’avoir Imperial Tobacco comme commanditaire serait un peu difficile à expliquer.

Mais ça me fascine de voir qu’à chaque olympique (et dans les épreuves entre les olympiques), c’est toujours un gars de la Tanzanie ou du Zimbabwe ou autre pays reculé qui gagne. Pis le gars a jamais vu de souliers de son Africaine de vie avant d’arriver dans le stade. Peut-être qu’il pense que les autres veulent le rattraper pour lui voler ses souliers tout neufs.
Sais pas. J'dis juste ça d'même.


Pis vous autres, vous pensez quoi?

2008/04/09

Pensée du jour

Vaut mieux attraper un torticolis en visant trop haut que de devenir bossu en visant trop bas.

2008/04/04

J’aime le son du banjo

...et de l’accordéon.
Le plus beau son combiné d’un banjo et d’un accordéon dont j’ai jamais fait l’expérience c’est lorsque j’ai entendu le bruit que fait un banjo lorsqu’un accordéon est lancé dessus dans un conteneur à déchets….
(J'ai jamais dit que tout ce que j'écrirais serait intelligent)

2008/04/03

Mon guitariste favori

Stevie Ray Vaughan
One of the best bluesman in the world.
Il est malheureusement décédé dans l'écrasement de son hélicoptère en 1990.
Une énorme perte pour la musique.

2008/04/02

Paris en mars - Dernier chapitre

Bon, dernier chapitre.

Le premier chapitre est ici ici.

On s’est laissés dans le chapitre 2 alors que nous venions de décoller pour le vol transatlantique vers Charles De Gaule. La météo annonçait une tempête sur toute la côte ouest de l’Europe, de l’Angleterre jusqu’au Portugal. Ouains, c’est çà, la France étant en plein milieu.

Une heure avant d’arriver, on vient à peine de se réveiller, et on entend la voix de « la cabine ».

« Bonjour mesdames et messieurs, ici le commandant. »

Moi je vais vous avouer que je commence à penser que, pour un gars qui est supposé être en train de prendre soin de quelques 300 passagers et d’un avion de plusieurs millions, il est pas mal occupé « her commandant » à nous jaser çà.

« Nous venons d’être informés que des vents violents balayent Paris. Nous attendons toujours la permission d’atterrir et il se pourrait que notre vol soit détourné vers Amsterdam. Soyez assurés que nous vous garderons informés de toute nouvelle importante ». Là, c’est loin d’être drôle. Compagne Extraordinaire et moi on adore voyager et voler ne nous fait pas peur. Mais là, ça dépasse le bon sens. On est tous les deux assez stressés, on regarde le dossier devant nous et si on priait encore, je suis sur qu’on se ferait aller le clapet big time.

Pis on a faim. Vous vous souvenez le vol-sans-bouffe sur lequel nous sommes. Je me commande un café et un verre d’eau, ma blonde fait pareil et on prend notre mal en patience.

« Bonjour mesdames et messieurs, ici le commandant. »

Le cibole de commandant de l’enfer…

« Je suis heureux de vous informer que nous venons de recevoir l’autorisation d’atterrir à Paris Charles de Gaule. Nous nous attendons à quelques turbulences j’ai donc demandé à ce que le service en cabine soit interrompu jusqu’à ce que nous soyons au sol »

Bon, c’est la que je vous fais mon commentaire éditorial.

Les Français, surtout ceux dans des fonctions officielles, sont pas capables de dire les choses simplement et avec vérité. Quand le commandant parle de « quelques turbulences » et que toi tu sais que les vents vont jusqu’à 120 km/h t’as juste le goût d’aller le frapper. Pis quand il te dit qu’il suspent le service « jusqu’à ce que nous soyons au sol », ben batince il te ment en pleine face parce que une fois à terre tout ce qu’ils veulent c’est que tu SORTES DE L’AVION cibole.

On amorce la descente pis j’vous jure que ça brasse. Savez un 747, ça poigne dans l’vent en taboire. Up and down and all around. À droite, à gauche. Le nez lève et basse. Moi quand je vole, j’ai une mesure infaillible pour savoir si on est dans le trouble. Je regarde le personnel. Si les membres du personnel sont souriant et se promènent, me I’m cool. Dans le cas du vol AF345, le personnel est assis, bien attaché sur leur siège et a le regard hagard et fixe en avant. Ça va pas bien, oh non oh non oh non.

Les turbulences ont été atroces pendant la descente, dans les nuages. Mais une fois les nuages percés – LA ÇA A BRASSÉÉÉÉÉÉÉÉÉ! Des vents tels qu’annoncés de 80 à 100 km/h avec « des points en rafale » (comme dirait Paul Arcand) à 120 km/h. Pis le pire c’est que nous avions maintenant des repères à terre. On pouvait voir les ailes monter et descendre et on entendait – pour vrai – le 747 craquer. J’vous jure que c’était pas le fun. On va s’écraser en France, sur la terre de nos aïeux pis on va être enterrés dans le cimetière des anciens combattants en Normandie.

On descend. Pis ça brasse, pis Compagne Extraordinaire et moi on fait comme le personnel de bord. On fixe le siège. Le commandant avait, de toute évidence, réussi son cours de mesures d’urgence parce qu’il a atterri de façon sécuritaire. Pour ceux d’entre vous qui ne savez pas ce que c’est que d’atterrir avec des vents latéraux, tu ne survoles pas la piste (de peur que le vent ne fasse toucher une aile par terre). Nenon, au lieu de glisser lentement vers l'atterrisage, dès que le 747 est au dessus de l’asphalte TU L’CRISSE À TERRE!!!! Je pense que ma colonne vertébrale a refoulé de quelques cm, pis à mon âge, c’est pas de même que tu veux refouler. Cibole que c’était dur.

Par la suite, capitaine Kangourou nous a ramenés à la gare, sous une pluie battante mais finalement, le reste s’est bien déroulé. Les bagages sont arrivés (les nôtres n’étaient toujours pas les premiers – évidemment), le bus d’Air France était là, et boni, un des arrêts à Paris est à quelques pas de notre hôtel.

À l'hôtel Cécilia (que je vous recommande) à Paris aucun problème. Des gens gentils, souriant et efficaces. Oh, à part un matin ou ma blonde a trouvé une demie mouche dans un croissant. Disons qu'on a pas cherché l'autre moitié mais elle a arrêté de manger drette là. Notre chambre donnait sur l’Arc de Triomphe comme nous l’avions demandé et même si la chambre était petite selon les normes américaines, elle était tout à fait correcte pour une chambre en France.

Je vous épargne la semaine somme toute correcte mais froide et pluvieuse. Savez le genre de température que, si vous étiez à la maison, ce serait des locations de films et des films en pyjamas … ben nous autres, on l’a passée à se promener. Mais on a découvert des places qu’on n’avait pas vues, entre autre la Basilique St-Denis pour laquelle j’ai trouvé une description conforme à notre opinion dans Wikipedia ici. Tout à fait fascinant comme endroit et comme histoire. En plus, nous avons eu la chance d’avoir une guide passionnée et super compétente. Une fascinante visite d’environ trois heures.

Bon, OK pour la semaine. Froid, humide, pluvieux et sombre. Par contre la conférence de Compagne Extraordinaire a été un succès (moi je ne suis pas surpris remarquez bien). Une petite semaine à Paris mais il faut bien partir. Samedi matin, journée de notre départ. Fait gros soleil et à peu prèes 12 degrés. Fait chier.

Notre vol de retour est à 13h15, arrivée prévue à Montréal vers 14h00 (heure locale évidemment). Pas trop pressés, on décide de prendre le bus d’Air France à 10h30 mais une fois bien installés dans le bus je demande à Compagne Extraordinaire si elle a les documents de voyage. Elle me regarde et me rappelle que c’est moi qui les a mis au coffre fort.

Ben tabar de cib de cr de câl …. C'est ben trop vrai...

Pendant que je me garoche à l’hôtel pour reprendre les passeports et mon portefeuille, elle demande au chauffeur de nous re-valider nos tickets de bus, (oui oui c'est ça, on est en France après tout et ce ne sont pas des billets d'autobus mais des tickets de bus) et fait sortir les valises du dessous du bus. Malheureusement, lorsque je reviens, le bus est parti et on attend le prochain qui part dans 30 minutes. OK on a le temps mais faudrait pas qu’il arrive autre chose.

11h00, on part. Rien à signaler, c’est samedi, pas de circulation, on arrive à Charles de Gaule à 11H45, des tonnes de temps devant nous. Arrivés à la pré-vérification (savez la place ou un agent s’assure que vous êtes bien dans la bonne ligne avec le bon transporteur???), on nous demande gentiment si nous voudrions nous porter volontaires avec compensation bien sûr, pour prendre le prochain vol. Moi ça me tente presque la compensation étant alléchante, mais on a hâte d’être à la maison. On refuse en les remerciant.

Je dis à Compagne Extraordinaire que j’aime pas ben ben ça. On arrive au comptoir et je vous cite la conversation :

Gentille agent d’Air France : (GAAF) «Madame, Monsieur, bonjour bienvenue à Charles de Gaule »
Je constate que la GAAF est accompagnée d’une chaperonne qui regarde ses moindre mouvements. De toute évidence, GAAF est en formation.

Nous (avec un sourire) : « Bonjour comment allez-vous? »
GAAF « Bien merciiiihhhhh » (c’est comme ça qui parlent les français officiels, ils traînent les dernières voyelles des mots.)
Elle prend nos papiers, tapote quelques touches sur son clavier et pointe l’écran à la chaperonne.
GAAF « Je crois que la AF21 s’applique ici car le 344 est over »
????
Ma blonde et moi on parle l’anglais ET le français mais pas le « aéroport » mais, vous comme moi, vous savez quand vous êtes dans l’trouble..pis là j’le sais. Big time. On ne sait juste pas quel genre de trouble auquel on fait face mais le poil nous lève sur les bras.
Chaperonne « Ouais, faudra faire un standby »
Ok that’s it… STANDBY nous on comprend ça mais on attend.
Là je vous épargne une conversation entre GAAF et Chaperonne mais ce qu’elles sont en train de faire c’est de préparer « la nouvelle »
GAAF « Est-ce que nous pouvons vous offrir de vous porter volontaire pour le prochain vol car votre vol est complet »
Nous « euhhh merci mais non, on veut être sur le vol pour lequel nous avons une confirmation ET UN SIÈGE…. »
GAAF « Je comprend mais il n’y a plus de siège de disponible sur le vol 344 »
Nous (disons Compagne Extraordinaire, la voix lève tout seul, évidemment) « Comment ça vous avez pas nos sièges… comment pouvez vous donner nos sièges à quelqu’un d’autre alors que nous avions des confirmations en bonne et due forme, que nos sièges étaient sélectionnés. C’est tout à fait inacceptable et on veut parler à quelqu’un en autorité, quelqu’un d’autre que le personnel de ce comptoir »
Chaperonne « Désolé madame il n’y a rien qu’on puisse faire et. Nous pouvons vous mettre sur la liste d’attente du vol de 16h00… »
Compagne Extraordinaire « Mais c’est n’importe quoi…. On n’acceptera pas d’être traité de cette façon … » et je fais ma part en me penchant sur le comptoir et je regarde GAAF dans les yeux et je souligne avec toute la hargne possible que je veux parler à quelqu’un en autorité. Je ne monte pas la voix mais je suis comme un bouc enragé. Je suis vissé à terre et je ne bougerai pas. « Non madame, nous ne serons pas en attente sur aucun vol. Je ne comprend pas qu’Air France puisse traiter ainsi des clients mais j’accepte que la situation est maintenant irréversible. Par contre, je peux vous assurer que nous serons assis, ensemble sur le prochain vol et que je ne quitterai ce comptoir que lorsque nous aurons nos sièges assignés, confirmés et une carte d’embarquement en poche ».

La chaperonne s’absente, la GAAF me regarde avec un petit sourire (pauvre fille elle n’était certainement pas responsable de la situation), et une petite sueur qui lui perle sur la lèvre supérieure. Pas de sa faute, mais quand la merde frappe le ventilo les amis, elle n’est pas distribuée ni au bon endroit, ni également. Elle était devant le ventilo, et j’avais la merde.

La chaperonne revient avec un superviseur (j’imagine). Il regarde l’écran, parle aux deux en « aéroportuaire » et nous dit: « Je suis heureux de vous confirmer que nous sommes en mesure de satisfaire à votre demande »

Nous « attendez monsieur, satisfaire à notre demande voudrait dire que nous sommes sur le vol pour lequel nous avons une confirmation. Être sur le prochain vol n’est pas satisfaire à notre demande »

Superviseur (avec une petit cibole de sourire à vous donner le goût de lui brocher les lèvres ensemble) « Je comprends monsieur, je parlais de votre récente demande d’être assis ensemble sur le prochain vol »

Boooooon. On nous donne les nouvelles cartes d’embarquement. On prend nos bagages, et on nous salut et souhaite un bon voyage. On nous donne aussi deux bons de 10 euros pour notre repas et on nous indique qu’il y a « tout plein de restos qui les acceptent » - continuez de lire, vous serez pas déçus.

Maudit que c’est compliqué.

Compagne Extraordinaire et moi cherchons donc un resto mais dans le terminal où on se trouve, il n’y a qu’un petit comptoir et on aimerait bien prendre un repas qui a de l’allure. On nous informe qu’il y a d’autres restos dans le terminal adjacent, on prend nos petites valises et on traverse.

Arrivés l’autre bord, on trouve un vrai resto (lire tables, chaises, serveurs, bières). On s’assoit et on attend. Cinq minutes plus tard le serveur passe nous voir et veut prendre notre commande.

Nous « Est-ce que nous pourrions avoir un menu s’il vous plaît? »
Serveur « Il y en a un là m’sieur dame » en pointant vers un tableau mais nous apporte un vrai menu pliant.

Ça fait une semaine qu’on est à Paris et c’est pas la première fois qu’on y va, on commence à savoir qu’il faut être très précis à Paris.

Compagne Extraordinaire souligne que nous avons des coupons de repas offerts par Air France et veut s’assurer que nous pouvons commander un repas du menu.

Serveur « Meuh non, le menu est ici » et il nous en donne un autre. Qu’est-ce qu’on peut commander? Pas grand-chose j’vous dit. On décide de se rendre à un autre comptoir lunch où on sert au moins de très bons sandwiches, faites sur place et des petits gâteaux. OK , on se prend deux sandwiches, et on partage.

On se promène un peu mais on décide de se rendre à la porte.

On arrive à la sécurité, il n’y a PERSONNE. Euhh attendez, non seulement il n’y a personne en ligne devant nous, ce qui est très intéressant, mais il n’y a personne à la sécurité. C’est plein d’agents derrière les vitres mais personne ne travaille. On nous indique d’aller « ici » puis une fois « ici » on nous pointe « là bas » mais une fois « là bas » on nous dit de retourner « ici ». Évidemment, à ce moment, la ligne derrière nous s’est allongée et est maintenant faite de gens de plus en plus mécontents et impatients.

Moi « Mais quel genre d’organisation avez-vous? La sécurité de Charles de Gaule qui ne travaille pas!!! » Une superviseure « en autorité » me dit « Monsieur du calme s’il vous plait, les agents ont terminé leur quart de travail »

!!!!!!!!

Quoi???? Ben voyons on est pas au sacrament de Zimbabwe. On est où exactement? Faut attendre que le prochain quart arrive?? Puis il commence quand exactement????

« D’une minute à l’autre monsieur, soyez patient monsieur »

La je m’enligne pour passer sans passer par la sécurité mais je me dis qu’ils vont m’arrêter et me mettre « en examen » comme on dit en France. Finalement, un agent arrive, et je met mon sac à dos dans la machine à rayon X et l’autre agent m’indique qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Et pour tout vous dire j’ai oublié c’était quoi mais je n’ai pas oublié sa réponse.

« Ça ira cette fois mais nous vous aurons à l’œil la prochaine fois »

Quel genre d’hostie d’gang de morons qu’ils ont engagés comme sécurité à Charles de Gaule!!! Je suis loin de me sentir en sécurité avec du monde de même.

Bon, c’est fait. On est assis dans la salle d’attente (oui cibole, une des choses qu’on a faites en voyage c’est attendre batince). Mais finalement on embarque. L’avion est parfait, le vol va bien, la bouffe est bonne (faut donner ça à Air France. Quand il y a de la bouffe dans l’avion, c’est bon), le vin tant qu’on veut, du temps pour un dodo et deux films. C’est correct.

On arrive à Montréal, les bagages sortent (vous l’avez deviné, les nôtres n’étaient pas en premier) mais pas trop loin… Dans quelques minutes on va être à la maison.

On s’enligne vers le stationnement. Fait froid et Compagne Extraordinaire veut activer son démarreur à distance mais, même si on voit l’auto, elle ne démarre pas. J’arrive à côté, je presse sur le bouton pour ouvrir la porte mais rien. « Ah non » que j’me dis, la batterie est à terre. « Mais ce serait trop cruel ». Mais effectivement, dans l’effervescence et le stress de la semaine précédente, nous avions oublié d’éteindre une petite lumière qui a fait son œuvre.

J’appelle le service de dépannage et 40$ plus tard, on part pour la maison. En chemin Compagne Extraordinaire me dit que c’est clair qu’on va arriver à la maison et que les gars vont avoir oublié de fermer l’eau du bain, que le chat va avoir été oublié dehors, que le feu de la cuisinière va être allumé.

Mais non. (Désolé de vous décevoir).

20h30, on arrive à la maison, le chat nous attend (en cibole après nous autres. Il est toujours choqué quand on part longtemps). La maison est chaude, le sofa invitant, la télé fonctionne. Compagne Extraordinaire et moi on s’écrase et on fixe la télé sans vraiment la regarder.

Je me relis et il me semble que l’histoire n’a absolument pas d’allure mais c’est exactement ce qui est arrivé, sans exagération.

Méchant voyage j’vous dit.

2008/03/29

Paris en mars - 2e chapitre

On s’était laissés alors que Compagne Extraordinaire et moi venions d’aller se coucher le premier soir du voyage. On a bien dormi, merci de vous en préoccuper.

Si vous ne l'avez pas lu, cliquez ici pour le premier chapitre.

Le lendemain, dimanche donc, on se repose à la maison, ensevelie de quelques 40cm de neige. L’auto, souvenez vous, est montée sur le banc de neige, la moitié arrière dans la rue. Faudra que je me charge de régler cela quelque temps. Mais je vous l’épargne parce que ça ne fait pas partie du voyage.

En fin de journée, et étant donné qu’Air France nous avait informés que le vol était à 21h45, on est pas pressés mais on décide de se rendre à l’aéroport vers 19h00, on a le temps en masse!

Vous auriez dû voir ça vous autres!

L’aéroport Pierre Trudeau n’est pas équipé pour ce genre de situation. Les multiples vols annulés et des centaines de passagers qui ne réussissent pas à partir pendant deux jours ont fait des ravages. La place avait l’air d’une zone de guerre. Des restes de repas non finis (c’est l’accueil Bonneau qui aurait été content), des couvertures qui avaient été prêtées par les compagnies aériennes, sont éparpillées un peu partout. C’était beau à voir.

On se pointe dans la ligne des passagers d’Air France mais on nous avise qu’ils vont traiter les passagers des vols qui étaient prévus pour partir ce soir là. !!! Mais on va jamais partir à 21h45 bordel?

Compagne Extraordinaire s’enligne donc dans la file de quelques 200 personnes et moi je pars chercher mes bagages – savez ceux qu’on a attendus plus de 2 heures hier. Faut admettre que les bagagistes avaient fait un bon job. Toutes les valises sont dans une zone improvisée mais bien surveillée par nos amis d’Air France. En dedans de 10 minutes j’avais mis la main sur nos valises et je retourne en ligne avec ma blonde.

Vous vous rappelez des coupons qu’on n’a pas pu utiliser hier soir? Ben je les ai en poche et je me dis que je vais les utiliser. Étant donné qu’on est pas encore passés la sécurité il y a des restos, du moins ce qui passe pour des restos dans un contexte aéroportuaire.

Je me mets en ligne (encore) pour le comptoir express du St-Hubert. La jeune fille (qui aurait dû être à l'autre comptoir hier soir) accepte les coupons même si la date n’est pas la bonne, m’avise même que mon achat est inférieur à la valeur du coupon et qu’on va perdre la différence. J’achète une bouteille d’eau et je rejoins Compagne Extraordinaire. Je vous épargne les détails du « repas » mais imaginez vous manger du St-Hubert une main sur les bagages ou adossé au mur.

Bon, la ligne avance. On se rend au comptoir, les gens d’Air France sont compréhensifs, tout le monde est à bout. On nous remet un autre coupon de bouffe de 25$ et je demande pourquoi???
« Le toit de l’entrepôt du traiteur s’est effondré pendant la tempête et il n’y aura aucune nourriture à bord »

?&*(%&?5 de &*)*&?*&?* de &**?&$?% de !!!!!! Là je commence sérieusement à avoir mon cibole de voyage.

« Ça vous tentait pas d’appeler Subway??? Ils vous auraient fait 250 trio sandwich et chips assez vite merci »

« Ben non m’sieur nous avons une entente exclusive et blablablabla ». Avis aux voyageurs d’Air France. N’essayez pas de leur faire entendre raison, vous auriez plus de chance de faire comprendre à un Éthiopien de manger lentement dans un buffet chinois.

On passe la sécurité rapidement, on se garoche sur les « dépanneurs d’aéroports » pour s’acheter des sandwiches, des chips, du chocolat, des noix, n’importe quoi pour le vol-qui-n’a-pas-de-bouffe! Mais il ne reste rien, absolument rien et je n’exagère pas. Comme si une nuée de sauterelles ou une bande de grenouilles (tient, c’est exactement ce qui est arrivé anyway) étaient passées.

On retourne à la porte 57 les mains vides. Il est maintenant 21h00, c’est ça, on est déjà en attente de quelque chose depuis 2 heures. Porte 57, le même personnel qu’hier soir, le même petit fendant avec le sourire étampé dans le visage me tombe déjà sur les nerfs. Et dans mon fond des fonds, je le sais qu’on ne partira pas à 21h45.

« Mesdames et messieurs, nous allons procéder à l’embarquement du vol Air France 345… » connaissez le message par cœur probablement. Mais il n’est que 21h15!! Cibole j’avais tort on embarque.

21h40 : « Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue sur le Vol 345 d’Air France, ici la cabine de pilotage (cibole sont avancés les Français les cabines parlent). Nous accusons un léger retard dans l’embarcation des bagages et nous allons probablement partir avec 20 minutes de retard. Nous allons vous garder informés des développements »

Tabar de cib de..

22h30 : « Mesdames et messieurs ici le commandant. Dû à des circonstances hors de notre contrôle, il y a eu un bris d’équipement et l’embarquement des bagages sera retardé davantage. Nous allons vous garder informés des développements »

Tabar de cib de..

Là, Compagne Extraordinaire et moi on est exténués, elle met son bandeau sur les yeux, se couche tant bien que mal et, je crois, s’endort. Je fais pareil.

23h45 : « Mesdames et messieurs, ici le commandant. Nous avons reçu l’autorisation de décoller, nous allons donc nous diriger vers la baie de déglaçage et ne serons en mesure de partir pour Paris. »

Savez vous le temps que ça prend déglacer un 747 qui est pris dans une tempête de neige depuis 2 jours???? J’vais vous l’dire. 1 heure et quart!

01h30 : On décolle. Dans un 747 sans bouffe, en direction de la France où la tempête que nous avions les deux derniers jours en a poussée une autre sur les côtes de l’Europe. La rumeur c’est qu’il y a des vents entre 80 et 120 km/h.

J’ai hâte d’atterrir sans bon sens.

Aye, merci de me lire, on continue dans le prochain, et dernier, chapitre.

2008/03/25

Paris en mars - 1er chapitre

Faut que je vous parle de notre dernier voyage à Paris.

Compagne Extraordinaire a été invitée à titre de conférencière pour
Intracom 2008 à Paris, je me suis offert pour transporter les valises mais on s’est embarqués pour pas mal plus que cela. Rappelez vous la tempête de neige du 8 mars sur Montréal. L’enfer blanc!

Aller à Paris c’est toujours agréable. On ne se fatigue pas des Champs Élysées, de l’Arc, du Louvre, des petits restos du quartier St-Michel et j’en passe. De plus, cette fois, nous avions décidé de prendre un vrai 2-3 jours de vacances et on planifiait aller faire un tour dans la vallée de la Loire pour voir les châteaux. En plus on avait réservé une nuit dans un petit château, le
château de la Vilaine un endroit charmant, selon le site internet. Mais je me devance.

On se pointe donc à l’aéroport Trudeau de Montréal le 8 mars en fin d’après midi. Il fait déjà mauvais mais on joue le jeu pareil. Je vous épargne les détails normaux de passer la sécurité etc. Rien de spécial.

On se retrouve donc à la barrière 57, vol d’Air France (AF345) en partance à 17h30. Par contre, le Boeing 747 qui devait nous amener en France n’est pas encore atterri et on ne voit ni ciel ni terre. Tout voyageur averti sait que le vol sera annulé; on se prépare au pire, on l’a eu.

Vers 19h00, pas de nouvelle d’Air France. On attend des nouvelles, on est en train de faire le plein, on est en train de monter les bagages, on nettoie la cabine. Mais rien de cela ne tient c’est clair. Assis à la porte 57, nous sommes à peu près à 20 mètres du nez de l’appareil et à certains moments on ne le voit même pas. La neige vole, virevolte, survolte. À un moment donné on entend du tonnerre, absolument. Compagne Extraordinaire et moi on ne ne veut même plus partir.

Ça retarde, si tire, pis ça pousse, pis ça gosse. À 20h30, Air Canada, (avec qui je ne suis habituellement pas en amour) la porte d’à côté annonce que ses vols sont annulés et offre une compensation (repas et hôtel) à ses clients. Sont ben fins.

Je m'étais mis juste devant le comptoir et je demandais des nouvelles, n'importe quelle nouvelle batince mais des nouvelles. Quand Air France se rend compte qu'on va être pas mal en retard, ils annoncent qu'ils vont nous donner des coupons. Lorsque l'annonce a été faite, j'étais le premier à recevoir le coupon de repas de 25$ qu'Air France a bien voulu nous donner pour s'acheter à manger en attendant les prochaines nouvelles. Sauf que, les passagers des Air canada, KLM et autres de ce monde sont déjà en ligne depuis un bout. Les aéroports ne sont pas des endroits où on va habituellement souper, donc très peu de restos, les lignes sont très longues et très lentes. On attend près de 40 minutes mais on a avancé de quelques pieds. Je vais voir ce qui se passe au comptoir, il n'y a qu'un pauvre bougre qui flip des burgers - c'est tout ce qu'il reste - comme un damné, un con-damné disons. Il y a bien une jeune fille à la caisse et je lui demande pourquoi le pauvre gars est seul.

"Savez habituellement tout le monde est parti, comptez vous chanceux qu'on soit encore ouverts"... La conversation s'enligne pas du bon bord, pas une minute. "Pensez pas que vous pourriez l'aider à faire les burger, quèque chose?" "Ben non, moi j'suis à la caisse et les règles sont que si je manipule de l'argent j'peux pas faire de bouffe" - Ahhhh moi qui suis professionnellement un gars de processus, j'apprécie à sa juste valeur comment cette fille là respecte les règles et je me dis j'espère que le feu prendra pas parce qu'elle va mourir attachée à sa caisse. Je retourne à ma compagne et on décide que finalement on a pas si faim que ça et on retourne à nos sièges, et on continue de prendre notre mal en patience et on attend l’heure de départ. De demain.

Aye! Air France, pis, les nouvelles! On fait quoi?

« On n’fait rien m’sieur » de dire le préposé – on y r’viendra au préposé plus tard. On petit maudit fendant d’fançais avec le sourire étampé dans le visage. Mais je m’égare. Je m'aérogare (OK facile mais j'pouvais pas la manquer).

Vers 21h00, le commandant de bord nous annonce que : « Mesdames et messieurs, les aéroports de Montréal viennent de nous informer qu’ils ont cessé les opérations portuaires pour la journée (ouains que j’me dis, faut pas être devin pour savoir ça her Capitan) aussi nous nous voyons obligés d’annuler le vol 345. Veuillez demeurer ici pour que nous puissions vous informer de l’heure du départ de ce vol qui se fera selon toute vraisemblance demain. Nous allons aussi vous informer où aller reprendre vos bagages qui ne pourraient rester dans l’avion ».

La j’me dis « quesse qui veut dire « selon toute vraisemblance », ils colleront toujours ben pas le 747 à terre jusqu’à lundi ». Il est 22h00… pas de nouvelles. « Aye coudonc messieurs les préposés, c’est tu si compliqué que cela nous dire le carrousel où nos bagages seront sortis?» À 22h30, on nous informe qu’on peut quitter, que nos bagages seront au carrousel #4.

Bon, ok, ça avance.

On descend vers les bagages qui commencent à apparaître. J’sais pas si vous êtes comme moi mais mes bagages ne sont jamais, pas une fois sortis les premiers pis j’voyage pas mal. Donc, comme à l’habitude, nos bagages se font attendre. Mais là il y a quelque chose qui cloche. Ça doit faire au moins 35 minutes qu’aucun bagage n’est sorti!!! On s’adresse au préposé (c’est ça le même prépose au sourire étampé) et il nous dit de ne pas nous inquiéter que les bagages vont venir (premier mensonge d’une longue série ce soir là). J’ai décidé de vous épargner les multiples allers-retours avec « le préposé » mais à 01h00 du matin, Compagne Extraordinaire saute un coche.

« Là c’est N’IMPORTE QUOI!!! on se fait niaiser depuis trois heures, vous allez nous dire ce qui ce passe avec nos bagages » qu'elle lui dit. Moi je dis « oublie ça on s’en va à la maison, qu’ils les surveillent nos bagages ». « Meuh non m’sieur vous ne pouvez pas sortir des douanes sans bagages » que le préposé me dit. « Meuh oui m’sieur je le peux parce que le monsieur aux douanes n’a aucune espèce d’idée combien de valise j’avais » et de ce pas je pars vers les douaniers qui me confirme la même chose.

On apprend finalement qu’il y a un bris d’équipement (le convoyeur qui sort les bagages de l’avion s’est brisé) mais Air France a pris 2 heures pour nous le dire. On nous informe finalement qu’on peut sortir sans bagages (quin, r’garde donc ça).

Sauf que…

Sauf que Compagne Extraordinaire et moi, on voyage léger. À notre arrivée, on a mis nos manteaux d’hiver dans nos bagages qui sont restés dans le ventre du 747. Dehors on a déjà plus de 30cm de neige de tombés. Fait frette en taboire, on est fatigués, stressés, encore en maudit mais pas l’un contre l’autre, tant mieux. Donc en chemise et blouse, on sort dehors, on cours vers l’auto dans le stationnement, on démarre le moteur, chauffage au bout et on pars en route vers la maison.

Nous sommes quand même parmi les chanceux parce que la plupart des autres voyageurs sont soit des citoyens français qui voudraient bien retourner à la maison, ou encore des gens qui ne sont pas de Montréal et qui doivent se trouver un nid pour coucher. Oubliez ça, les passagers d’Air Canada et des autres lignes qui ont annulé il y a 5 heures sont tous dans les hôtels.

On sort du stationnement, il fait vraiment mais vraiment mauvais. J’ai peur de me planter dans un banc de neige, de manquer une bretelle d’accès pour la 40. En souliers et chemise ça serait parfait, juste parfait. Ah pis j'oublie de vous dire que nous le réservoir d'essence est bas. Je m'étais dit que je ferais le plein en revenant. Mais la petite lumière qui m'informe que je suis un pauvre con qui n'a pas mis d'essence s'allume presque tout de suite. Heureusement, il y a une station tout de suite à la sortie mais, évidemment, c'est un libre service. Chemise et soulier, tempête, vents, pis je suis dehors en train de pomper... du gaz. OK on repart.


Finalement, le parcours de 25 minutes nous a pris 1 heure mais on est arrivés sains (disons) et saufs à la maison. Évidemment, ça fait 7 heures qu’il neige; l’entrée est remplie, la rue n’est pas déneigée mais je me donne un élan, j’enligne l’entrée et j’accroche le dessous de l’auto sur le banc de neige, la moitié de l’auto dans la rue, l’autre dans l’entrée, plus ou moins.

En souliers et chemise, on s’enligne sur la porte d’entrée, la neige entre dans nos vêtements de partout, on ouvre la porte, fait chaud en dedans, c’est sec en dedans. On garoche nos vêtements par terre, on monte au lit. Le chat monte avec nous.

Bonsoir, bonne nuit.

Le reste va venir dans un deuxième message.

Stay tuned!

2008/03/24

Le repas

Dans l'attente du printemps, on mange des fruits gelés et des graines
Waiting for spring, what's left are dried, frozen berries and some seeds

2008/03/23

Faut bien commencer quelque part

Fin mars 2008.
C'est mon premier message et sera probablement enlevé après un bout.
Faut bien commencer quelque part.

Qu'est-ce que j'aurais bien à vous dire?
Qui suis-je?
Un gars de 54 ans, engagé (dans le sens d'en couple, pas vraiment en société - on y reviendra), engagé en couple avec une dame qui sort de l'ordinaire (selon moi évidemment). Dans mes textes, quand je parlerai d'elle, je pense que ce sera sous le nom de "Compagne Extraodinaire" . Nous vivons ensemble et ses deux fils ados depuis 2002. Nous sommes une "famille reconstituée" même si je n'aime pas vraiment le mot. On y reviendra là dessus aussi :-))

J'ai un fils dont je suis assez fier, qui est engagé (lui aussi... on est engagés dans la famille) avec une femme, et je cite de lui: "remplie de douceur de culture et de sagesse". J'imagine qu'il pense aussi qu'elle est une "Compagne Extraordinaire" mais c'est mon blogue. Faque...
Il travaille dans le domaine des jeux videos. Je ne peux vraiment dire le nom de sa compagnie pour ne pas faire de pub mais disons que ça rhyme avec "UniSoft"
Que fais-je:
Mon métier c'est consultant. En management mais surtout dans le domaine des technologies de l'information. On me demande la plupart du temps de venir en aide aux compagnies qui manque de temps, manque de ressources, ou qui pourraient bénéficier de mon expérience. Après 35 ans d'implication dans mon domaine, je commence à avoir quelques compétences. Donc je m'implique surtout au niveau de la gestion de projets, d'organisation de grands travaux, d'amélioration de processus.

Et mon blog alors?
En fait, c'est mon fils qui m'a suggéré (pas tout à fait harcelé mais ça se rapproche) d'écrire quelques expériences que j'ai vécues soit en clientèle, soit en voyage (compagne extraordinaire et moi on voyage pas mal), ou simplement parce que j'ai vécu toutes sortes d'expériences (il est trop poli pour me dire que je suis vieux).

J'aime bien lire plusieurs blogs et j'aime la liberté et la démocratie que ce médium permet. Je vais me lancer et je verrai. Ça aussi c'est de la démocratie.

Donc, ce sera ni plus ni moins que des "Réflexions, idées et autres élucubrations plus ou moins organisés sur un monde tout à fait désorganisé."

Assoyez-vous, venez faire un tour de temps en temps, j'espère, et laissez-mois vos commentaires. J'ai bien hâte de voir qui vous êtes, ce que vous autres vous pensez aussi, et d'oû vous m'écrivez.